Crise financière en RDC : quand l’argent ne circule plus et que la population suffoque

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Depuis plusieurs mois, la République démocratique du Congo traverse une crise économique profonde et inhabituelle, ressentie avec une intensité particulière dans les foyers congolais. À Kinshasa comme dans d’autres grandes villes du pays, un constat revient avec insistance : l’argent ne circule plus. Même les personnes disposant d’un emploi stable peinent à joindre les deux bouts, multipliant plaintes et réclamations face à une situation devenue insoutenable.

Cette asphyxie financière se manifeste par des arriérés de salaires, des retards de paiement récurrents et une raréfaction de la liquidité sur le marché. Résultat : les ménages sont étranglés, le petit commerce tourne au ralenti, et la vie quotidienne devient un combat permanent. La guerre dans l’Est du pays, bien que réelle et lourde de conséquences, ne saurait à elle seule expliquer l’ampleur de la crise que subissent aujourd’hui les Congolais dans leur vie de tous les jours.

À l’approche des fêtes de fin d’année, période traditionnellement marquée par un minimum de soulagement économique et de convivialité familiale, l’inquiétude grandit. Comment les Kinois pourront-ils célébrer dignement, nourrir leurs familles et se déplacer en toute sécurité, sans argent en circulation ? La population a le sentiment d’être abandonnée, voire délibérément mise à l’épreuve par ceux qui détiennent les leviers du pouvoir économique.

De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer une gouvernance insensible aux réalités sociales. Beaucoup ont l’impression que certains responsables publics, loin de chercher des solutions urgentes, laissent perdurer cette situation, accentuant la souffrance collective. Pourtant, des mesures existent : apurement des arriérés de salaires, injection de liquidités dans l’économie, soutien aux petites activités génératrices de revenus et renforcement de la sécurité durant cette période sensible.

Aujourd’hui plus que jamais, le gouvernement et les services compétents sont attendus au tournant. Il ne s’agit pas seulement de discours ou de promesses, mais d’actions concrètes capables de redonner un souffle à une population à bout. Les Congolais ne demandent pas l’impossible : ils réclament simplement le droit de vivre dignement, de travailler et de pouvoir subvenir à leurs besoins, surtout en cette période des fêtes.

Ignorer cette crise financière, c’est risquer d’aggraver le malaise social et de rompre davantage le lien de confiance entre l’État et les citoyens. La balle est désormais dans le camp des autorités. Rédaction

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